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Vidéo Séisme en Turquie : Clémence, expatriée française, raconte

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Durée de la vidéo : 4 min
Le lundi 6 février, deux séismes ont touché la Turquie et la Syrie. Les bilans provisoires s’alourdissent. Pour Brut, Clémence, expatriée française en Turquie, raconte la situation sur place.
VIDEO. Séisme en Turquie : Clémence, expatriée française, raconte Le lundi 6 février, deux séismes ont touché la Turquie et la Syrie. Les bilans provisoires s’alourdissent. Pour Brut, Clémence, expatriée française en Turquie, raconte la situation sur place. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Le lundi 6 février, deux séismes ont touché la Turquie et la Syrie. Les bilans provisoires s’alourdissent. Pour Brut, Clémence, expatriée française en Turquie, raconte la situation sur place.

Les bâtiments qui restent encore menacent de s'écrouler également, donc les gens ne peuvent plus rentrer pour aller chercher des vêtements, ne peuvent plus utiliser leur salle de bains. Il n'y a pas d'eau courante, il n'y a pas d'électricité, ça fait 3 jours que c'est comme ça.” Clémence est française, et vivait à Samandağ, en Turquie, avec son mari et leur enfant. Dans la nuit de dimanche à lundi, ils se sont fait réveiller par le séisme qui a touché leur ville. “On a été littéralement projetés hors du lit. Et les secousses continuaient, donc on a attrapé notre bébé, on l'a enveloppé dans des couvertures parce qu'il fait très, très froid, on a essayé de prendre deux, trois affaires et de courir vers la voiture pour se réfugier”, raconte Clémence. 

“La situation est catastrophique”

Sur place, les locaux essayent de secourir ceux restés sous les décombres. D’autres décident de partir et de trouver refuge ailleurs, comme la famille de Clémence. “On a décidé de partir vers Mersin, qui est une autre ville sur la côte et qui semblerait être un petit peu moins touchée. Donc, on est sur la route et visiblement, on n'est pas les seuls à partir", explique-t-elle.

On a dû passer par la ville d'Antioche, qui est une des grandes villes du Hatay, et la situation est catastrophique. Il n'y a pas de mots pour expliquer ce qu'il se passe là-bas. Donc, je voulais juste le partager avec tout le monde et inciter les gens à faire des dons”, montre-t-elle. Après six heures de route, les voilà à Mersin. “Je pense qu'on peut dire qu'on est sains et saufs”, explique Clémence.

On s'est réfugiés dans l'appartement de vacances de ma belle-famille, à 9 personnes. On a dû partir sans un au revoir, on a juste tout laissé sur place ce matin, mais on pense que l'entraide va continuer. Il faut savoir que Samandağ, c'est comme un peu comme un grand village et que tout le monde se connaît, les gens sont très proches et c'est comme ça qu'on a pu vivre ces derniers jours. C'est grâce à l'entraide”, pense-t-elle.

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